Le trésor de I’Oxus
Composé d’environ 180 objets en or d’une grande beauté, le trésor de I’Oxus compte parmi les plus riches ensembles d’Asie centrale. Probablement dissimulés par les Bactriens à l’époque d’un raid d’Alexandre le Grand, les plus belles pièces sont un quadrige royal, des ex-voto, des instruments liés au culte des portraits de divinités. L’ensemble est d’inspiration zoroastrienne.
Le trésor aurait été découvert en 1877 sur la rive droite de I’Amou-Daria,dans le sanctuaire hellénistique du nom de Takht-i-Sangin. En route vers les Indes, trois marchands de Boukhara s’en seraient portés acquéreurs par hasard. Poursuivant leur périple, les voyageurs se font attaquer entre Kaboul et la frontière indienne. Prisonniers de brigands afghans, ils sont cloîtrés dans une grotte. Un capitaine anglais du bataillon du Pendjab, F.C. Burton, entre en scène. Après des pourparlers avec les bandits, il récupère les trois quarts des objets et les restitue aux marchands. A leur arrivée à Rawalpindi (Pakisran), ceux-ci vendent leur trésor à plusieurs antiquaires et négociants. Le trésor est alors racheté pièce par pièce et finit par rejoindre le British Museum. Ormond Maddock Dalton en fait la publication.