Sports
Élever une génération en bonne santé est l’une des priorités de la politique d’Etat en Ouzbékistan. On accorde une grande attention au développement du sport en Ouzbékistan.Une série de résolutions du gouvernement ouzbek sert au développement du mouvement sportif.
Le gouvernement a créé des nouvelles associations, a construit des établissements sportifs.
Depuis l’indépendance, des sportifs ouzbeks ont gagné 731 médailles d’or, 736 médailles d’argent et 845 médailles de bronze lors des Jeux Olympiques, des championnats de la Coupe d’Asie, des Jeux asiatiques et d’autres compétitions internationales.
32 fédérations sportives nationales de l’Ouzbékistan sont membres des fédérations internationales.
L’Institut national d’Ouzbékistan de la culture physique forme des spécialistes d’éducation physique et du sport. Chaque année, il forme environ 2.000 étudiants. L’Université prépare des professeurs d’éducation physique et des entraîneurs sportif.
Le Championnat d’Asie de boxe, le Championnat d’Asie et de l’Océanie de taekwondo, le Tournoi international de catégorie «A» en lutte libre, Championnat d’Asie de gymnastique artistique des juniors et les autres ont lieu en Ouzbékistan. En 1999, Tachkent est devenu le lieu du premier championnat du monde de la lutte nationale ouzbèke (Courach). Des athlètes provenant de 50 pays ont participé dans ce championnat.
522 écoles sportives pour les jeunes, 63 écoles spécialisées pour la réserve olympique, 5 écoles (collèges) pour la réserve olympique, 7 écoles secondaires du sport s’occupent de la préparation de la réserve sportive. Haute école sportive forme des équipes nationales olympiques. Les 150 spécialistes qualifiés entraînent environ 2.000 sportifs de haut niveau. Ils forment la base des équipes nationales dans 32 types de disciplines. Des athlètes prometteurs et talentueux s’entraînent dans les Centres de formation olympique, auprès de ces écoles. La formation physique occupe une place particulière dans la vie du pays. 6,5 millions de personnes composent la base de 145.000 équipes. En même temps, on accorde une attention particulière au développement de sport des personnes handicapées. Le ministère des Affaires sociales d’Ouzbékistan, la Société républicaine des personnes handicapées, le Bureau régional de la Croix-Rouge international s’occupent du sport des personnes handicapées.
Les sportifs ouzbeks sont célèbres dans les sports de combats comme le judo, la boxe, l’unifight et la lutte gréco-romaine. Le sportif le plus connu dans le judoka est Abdullo Tangriev. Il fut vice-champion olympique à Pékin en 2008.
Le football gagne en popularité. En août 2009, l’équipe nationale ouzbèke est la 9e meilleure équipe du continent asiatique après l’Australie, le Japon et la Corée du sud .
Les Ouzbeks sont au courant des exploits des joueurs de foot français. Le Kuruvchi Tachkent, renommé Bunyodkor a acheté Rivaldo (ballon d’or en 1999). Bunyodkor a aussi recruté l’ancienne star brésilienne Zico (ex-Fenerbahçe) au poste d’entraîneur.
Le coureur cycliste Djamolidine Abdoujaparov était un des meilleurs sprinteurs du peloton au début des années 1990. Il a en outre, remporté au moins une étape dans les trois Grands Tours (de France, d’Italie et d’Espagne). Il possède aussi à son palmarès la classique belge Gand-Wevelgem. En tennis, le meilleur joueur ouzbek dans les années 2000 est Denis Istomin. Il a remporté quelques victoires sur des tournois challengers. Il a atteint le 3e tour de l’Open d’Australie 2008 et battu par Lleyton Hewitt en 4 sets.
Les sports nationaux
Les sports nationaux sont le oulak, et surtout le kourach.
Le kourach est un sport de lutte très ancien pratiqué aussi par les soldats de Amir Timour. Le kourach connaît un renouveau depuis l’indépendance. Une association de kourach a été créée. Le mot «Kourach » traduit de l’ouzbek signifie «lutte!». Il en existe 2 styles : de Fergana et de Boukhara. A Fergana les lutteurs se prennent par la ceinture. Les règles de Boukhara rappellent beaucoup celles de la lutte gréco-romaine. Le Kourach, est né sur le territoire d’Ouzbékistan moderne trois millénaires avant. Des anciennes sources littéraires de l’Orient mentionne le Kourach comme un combat singulier, comme la distraction sportive publique.
Selon le dastan, la poésie épique «Alpomich», parue mille ans avant, le Kourach était le sport préféré et le plus respecté à cette époque en Ouzbékistan antique. Un grand savant et penseur oriental Avicenne écrivait que les exercices de Kourach aidaient beaucoup à maintenir sain le corps et l’esprit humain. Les savants supposent que le Kourach est le genre de lutte le plus ancien.
Au IX siècle de notre ère les gens qui habitaient sur le territoire de l’Ouzbékistan actuel exerçaient le Kourach en qualité de distraction pendant les fêtes traditionnelles, les bals, les noces. Plus tard le Kourach est devenu un sport indépendant. Les noms des lutteurs les plus forts comme Pahlavan Makhmoud devenaient légendaires parmi le peuple. Pahlavan Makhmoud vivait au XII siècle. Son tombeau se trouve au Khorezm. Il est devenu un endroit sacré, qui attire beaucoup de pèlerins. Au XIV siècle un des plus grands hommes d’Etat dans l’histoire humaine, Amir Temour, considérait le Kourach essentiel pour la formation de l’état physique et morale ses soldats.
Des années passèrent et le Kourach devint une tradition préférée et honorée chez les peuples qui habitent sur le territoire actuel de l’Ouzbékistan. Les enfants héritent de leurs pères l’amour envers cette lutte. Actuellement en Ouzbékistan plus de deux millions de gens font régulièrement du Kourach. On n’a pas défini le nombre des admirateurs de cette lutte.
La règle principale de Kourach est la défense de lutter en position horizontale. Dès que le genoux d’un des lutteurs touche le tapis, le juge arrête le combat, les lutteurs recommencent la lutte en position debout. Cette règle rend le Kourach un sport très dynamique, rapide et intéressant pour le grand public. Les règles du Kourach défendent aussi l’emploi des prises au-dessus de la ceinture et tous les procédés douloureux ou étouffants.
Le Kourach est un genre de la lutte le plus sûr. Le premier Tournoi international au prix du Président de l’Ouzbékistan a eu du succès. Le stade «Jar» comportant 30 000 places n’a pas pu accueillir tous les amateurs du Kourach. Début mai 1999 Tachkent fut le témoin du Premier Championnat du Monde de Kourach.
Le kopkari ou le oulak
Des cavaliers se disputent une carcasse de bélier décapitée et doivent l’amener contre leurs adversaires jusqu’au « cercle de justice » tracé sur le sol après avoir effectué un certain parcours. Les compétitions de ce type sont plus rares en Ouzbékistan. Elles ont lieu pour les grandes occasions, comme Navrouz, le jour de l’an oriental. Le Oulak – boskatchi est une sorte de polo sans règle, qui se joue avec le corps d’un bouc-chèvre décapité qui sert comme une sorte de ballon. Les touristes assistent aux compétitions du mois de mars, pendant la fête du nouvel An (le Navrouz) en Asie centrale.
Voici comment se passe «l’oulak», l’une des plus anciennes traditions ouzbek. Les meilleurs « chavandozlar » (cavaliers) doivent prendre la chèvre des mains du gagnant. Les « chavandozlar » se réunissent sur une ligne de départ. L’arbitre jette le corps de la chèvre dans l’arène sous le nez des chevaux. Les Chavandozlar se jettent en avant et chacun essaye de s’approcher de la carcasse. Un gagnant réussit à l’attraper et il s’échappe avec un cri de victoire. Tous le poursuivent. On réussit à lui reprendre l’animal. Un autre le fait tomber sous les pieds des chevaux lancés au galop. Ses co-équipiers, auxquels il passent la dépouille, le protègent. Ses adversaires lui barrent le chemin et s’emparent à tout prix du mouton. La victoire sera pour celui qui réussira à franchir la ligne d’arrivée avec la carcasse. Tous les cavaliers sont contre lui pour lui prendre la chèvre et gagner le prix, malgré la violence des coups. Enfin, l’un d’eux réussira sous les applaudissements. Autrefois, les éleveurs sélectionnaient des animaux spécialement entraînés pour le jeu et de nombreux tournois attiraient des spectateurs venus de loin. Les vainqueurs de plusieurs épreuves devenaient des héros, vénérés et respectés par toute la communauté.
Développement du sport des enfants en Ouzbékistan
Pendant les années de l’indépendance, le sport des enfants en Ouzbékistan, se développe dans le cadre de la politique de la jeunesse et du Programme national de la formation. En Ouzbékistan on organise régulièrement des compétitions sportives comme :
« Umid nihollari » (« Les germes de l’espoir ») – parmi les écoliers ;
“Barkamol avlod» (« Génération saine ») – entre les lycéens et les étudiants des collèges d’enseignement professionnel ;
“l’Universiade” – parmi les étudiants des établissements d’enseignement supérieur.
Conformément au décret présidentiel en 2002 le Fonds pour le développement du sport des enfants a été créé en 2003. Il a a été une des étapes importantes pour le développement du sport des enfants. Depuis 2004, le Fonds est inséré dans le système du Ministère de l’Education publique d’Ouzbékistan. Les principaux objectifs du Fonds sont : la promotion de politiques publiques pour le développement de l’éducation physique et du sport chez les enfants, l’éveil d’intérêt sportif parmi la jeune génération, la protection de la jeunesse des différents effets nocifs et son éducation dans l’esprit de patriotisme.
En 2009, 174 salles gymnastiques dans les différentes écoles ont été construites. Depuis de la création du Fonds pour le développement du sport des enfants jusqu’en 2009, des salles de gymnastiques ont été ouvertes dans 674 écoles. Durant ces années , 178 établissements sportifs des enfants ont été construits et ont commencé à fonctionner.
Tournoi de tennis de Tachkent
Le Tournoi de tennis de Tachkent est créé en 1999 par le président. C’est pourquoi il a un autre nom « President’s Cup » avec déjà 16 Éditions, en catégorie International Challenger.
Sa périodicité est annuelle. Il se passe à Tachkent.
Ses participants sont 32 joueurs en simple,16 équipes en double (2013)
Statut des participants sont Professionnels
Le tournoi de Tachkent (Ouzbékistan) est un tournoi de tennis féminin du circuit professionnel WTA et masculin du circuit Challenger. Il est organisé chaque année depuis 1999 en septembre pour le tournoi féminin, en octobre depuis 2008 pour l’édition masculine, sur terrain dur et en extérieur. Un tournoi masculin du circuit ATP a également eu lieu de 1997 à 2002.